Description des disciplines Full-Contact et Kick-Boxing

Discipline de la boxe pieds-poings d’origine américaine où deux adversaires de même catégorie s’affrontent à coups de pied et de poing.

Le principe du Full-Contact

Le Full-Contact combine les bases techniques de coups de poing et le déroulement des compétitions de la boxe anglaise avec des techniques de coups de pied inspirées du karaté. A la différence des autres disciplines pieds-poings, il n’autorise pas les coups en dessous de la ceinture. D’où le fait qu’on la désigne parfois comme du Kick-Boxing sans Low-Kick (boxe pieds-poings sans coup aux jambes). Contrairement au Muay Thaï, les coups de coudes et les coups de genoux ne sont pas non plus autorisés.

La tenue du Full-Contact

Le pratiquant est torse nu et porte un pantalon et des gants. Ses pieds sont nus mais protégés par un chausson souple en mousse sans semelle. Sous le pantalon, le pratiquant porte des protège-tibias.

Le principe du Kick-Boxing

Le Kick-Boxing combine les bases techniques de coups de poing et le déroulement des compétitions de la boxe anglaise avec des techniques de coups de pied inspirées du karaté. A la différence du Full-Contact il autorise les coups en dessous de la ceinture, entre le genoux et la taille. Contrairement au Muay Thaï, les coups de coudes ne sont pas autorisés, dans certaines fédérations, les coups de genoux sont tolérés mais sans le maintient de la tête de l’adversaire.

La tenue du Kick-Boxing

Le pratiquant est torse nu et porte short et des gants. Ses pieds sont nus ou protégés par des pieds-tibias.

Historique

A l’origine, il fut appelé « Karaté-Full-Contact » pour désigner une variété de karaté où les coups étaient portés pleinement. Le Full-Contact, ou «boxe américaine» (appellation française datant de 1979), est née en 1974 aux Etats-Unis. Il a été mis au point par un organisateur de combats, Mike Anderson, associé à un champion de tae-kwon-do (boxe coréenne), Jhoon Rhee, pour les besoins de l’industrie cinématographique qui cherchait une discipline capable de concurrencer les techniques utilisées dans les films de Bruce Lee.

Répondant au désir de nombreux karatékas de pouvoir réellement portés leurs coups, il a aujourd’hui pratiquement supplanté le karaté aux Etats-Unis. C’est un champion de karaté, Dominique Valéra, qui l’a introduit en France.

Au cinéma, l’acteur Belge Jean-Claude Van Damme est le porte-drapeau de ce sport.

Les caractéristiques

Le Full-Contact a connu un très vif succès vers la fin des années 80 en France. Il a tenté de nombreux karatékas pour des raisons sportives (frappe réelle des coups) mais aussi pour des raisons financières, puisqu’il pouvait être pratiqué en professionnel. De plus, l’interdiction de porter des coups en dessous de la ceinture lui donnait une esthétique particulière. Il bénéficiait enfin d’une image positive, puisqu’il venait d’Amérique…

Mais de nombreux amateurs de boxe pieds-poings ont eu tendance à lui préférer les autres disciplines (Boxe française-Savate, Kick-Boxing ou Muay Thaï) qui, sur le plan sportif, offraient une plus grande variété de techniques (notamment la possibilité de porter des coups aux jambes). Elles rapprochaient davantage de l’adversaire, comme en boxe anglaise, et exigeaient une moins grande souplesse.

Par ailleurs, le karaté, dans sa forme sportive, a lui-même évolué, offrant la possibilité de porter les coups avec des protections. Ce qui a réduit sensiblement l’intérêt du Full-Contact.